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enfin chez nous
3 juillet 2009

alors d'accord ou pas d'accord avec ce journaliste ???

 

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Quand l'écologie renvoie les femmes à la maison

Rédigé par ISABELLE SAPORTA le Samedi 22 Novembre 2008



On ne peut que s'en réjouir, l'écologie commence à faire son chemin dans nos sociétés d'hyperconsommation, et à imprégner enfin sensiblement nos modes de vie. Plus question d'user sans vergogne des ressources de la planète sans se soucier des générations futures ou de la santé de notre progéniture. La prise de conscience, bien que tardive, est générale - il n'est qu'à voir le «Grenelle de l'environnement», projet de loi oecuménique par excellence, qui rassemble de la droite à la gauche. La cause semble entendue: l'écologie est l'avenir de l'homme. Mais... pas sûr qu'elle soit celui de la femme!

Par un effet pervers, l'écologiquement correct est en effet en train de renvoyer insidieusement les mères de famille dans leurs foyers, en les incitant à renouer avec des pratiques que leurs ancêtres furent en leur temps ravies d'abandonner. Car, pour respecter les commandements de la green attitude - de l'accouchement à domicile à l'obligation d'allaiter en passant par le bannissement des lingettes ou le retour aux couches lavables -, la femme qui élève des enfants se condamne à l'assignation à résidence. Et malheur à celle qui résiste à la pression: elle est immédiatement rangée dans le camp de l'indignité. La bonne mère, celle qui se soucie du bien-être de ses enfants et de l'avenir de la planète, doit se plier sans moufter aux diktats de la «tyrannie verte».

Purées et onguents maison
Pas facile de passer au travers, tant les discours alarmistes relayés par les médias poussent en ce sens. Chaque nouveau scandale hygiéno-alimentaire sonne ainsi un peu plus le glas de la libération de la femme. En 2003, des traces de semicarbazide, une substance cancérigène servant d'agent «gonflant» pour les joints en PVC, sont détectées dans des petits pots pour bébé, suscitant une vague de panique chez les parents. Aïe, ne devrions-nous pas retourner aux purées maison de grand-maman? En 2005, de l'ITX (isopropylthioxanthone) utilisée dans les encres d'impression des emballages est retrouvée dans du lait maternisé. Des millions de litres de lait sont retirés de la vente alors même que l'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) indiquait qu'il était «peu probable» que la contamination du lait présente un «risque immédiat» pour la santé publique... Peu importe, les militantes de l'allaitement trouvent une nouvelle écoute. Juste avant l'été dernier, ce sont les biberons qui ont fait l'objet d'une polémique. Les autorités sanitaires canadiennes se sont émues de la présence de bisphénol A, un perturbateur endocrinien, dans la composition de bon nombre de biberons et ont exigé leur retrait du marché. En Europe, l'Efsa s'est voulue rassurante, arguant que les normes de fabrication actuelles étaient extrêmement protectrices... Que faire quand 90% des biberons vendus en France comportent du bisphénolA A défaut d'allaiter, revenir au bon vieux biberon en verre?

On l'aura compris, au rythme où tombent les révélations catastrophistes, mieux vaut décrocher un doctorat de chimie pour nourrir son bébé... ou simplement le changer. Car le danger guette aujourd'hui les fesses des tout-petits. Dernière polémique en date? Le Comité pour le développement durable en santé (CDDS), un collectif de scientifiques, révélait il y a quelques semaines que les échantillons gratuits des mallettes de naissance étaient truffés de parabens et autres substances chimiques potentiellement cancérigènes. Quant aux couches jetables, n'en parlons pas! A écouter Magali, créatrice de la marque bio Assis dessus, leur composition relève ni plus ni moins de la bombe à retardement: «On trouve de tout là-dedans IU y a du polyacrylate de sodium qui forme un gel au contact du liquide. Du benzol, du furane, classé par le Centre de recherche sur le cancer comme potentiellement cancérigène. De la dioxine. Greenpeace a même trouvé du TBT (tributylétain) et d'autres composés organo-étains dans des couches jetables en 2000.» N'en jetez plus! Dans ces conditions, pas étonnant que pour certaines le retour à mère Nature s'impose telle une évidence.

De fait, ce discours séduit de plus en plus de femmes. Corinne, 37 ans, mère de trois enfants, s'est jetée à corps perdu dans la quête d'une vie 100% bio. Persuadée qu'il était «temps d'agir», elle est passée aux couches lavables pour sa petite troisième et assure que cette corvée ne prend pas plus de vingt minutes par semaine. Convertie par angoisse, Cyrielle, la trentaine, deux fillettes, s'y est mise également, même si elle reconnaît que «laver les langes est une véritable astreinte». Quand l'aînée a commencé à crapahuter, elle s'est interrogée sur la toxicité des produits d entretien, puis s'est décidée a les fabriquer elle-même avec du savon noir. Tout naturellement, elle s'est aussi attelée à concocter ses onguents et ses crèmes de change avec de l'huile d'olive, afin d'éviter les conservateurs contenus dans les produits de supermarché. Enfin, elle n'a plus acheté que de la nourriture bio, et, pour contourner les circuits commerciaux traditionnels, elle s'est inscrite sur la liste d'attente d'une Association pour le maintien d'une culture paysanne (Amap), qui lui livre chaque semaine un panier de fruits et légumes. Autant dire que petits pots industriels et lait en poudre n'ont pas droit de cité chez elle. A 2 ans, sa petite dernière continue à prendre quotidiennement sa tétée et n'a jamais été nourrie qu'avec des produits naturels: lait de sa mère, purées et compotes maison. Et l'aînée de ses filles? «Ah, souffle Cyrielle, un peu gênée, la première, elle, a été nourrie aux petits pots. Je travaillais à l'époque et je n'avais vraiment pas le temps défaire tout ça, les couches lavables, le bio, les compotes, les onguents... Je n'ai pu m'y mettre que parce que je me suis arrêtée de bosser

Laurent Larcher, auteur de la Face cachée de l'écologie (Le Cerf), voit dans l'essor de cette nouvelle tendance un retour en force de l'écoféminisme, une doctrine autrefois défendue par Françoise d'Eaubonne. Cette dernière dressait un parallèle entre la manière dont l'homme traite la femme et celle dont il abuse de la planète. Bref, pour se libérer du joug masculin, la femme doit revenir à la nature d'avant sa corruption par l'homme. «C'est une pensée travaillée par la nostalgie du matriarcat et d'un temps ancien où les hommes vivaient en harmonie avec la nature. C'est ce que l'on retrouve dans tous les mythes fondateurs du bon sauvage. Et c'est ce que ces femmes recherchent inconsciemment dans ce retour au primitif», souligne Laurent Larcher. Pour se libérer, la femme devrait donc revenir à l'âge de la pierre... On se met à faire son pain soi- même, on bat le linge avec des noix de lavage (à l'efficacité proche de zéro). Certaines adoptent la moon cup, une «coupelle menstruelle» en silicone remplaçant les tampons et serviettes hygiéniques. D'autres, telle Cyrielle, vont même jusqu'à accoucher à la maison avec l'aide d'une «doula», nom attribué à ces accompagnatrices fashion qui font aujourd'hui fureur alors qu'elles n'ont ni les connaissances ni la pratique des sages-femmes. «C'est grotesque, s'emporte l'écrivaine Eliette Abécassis, pourtant écologiste convaincue

Coauteur, avec Caroline Bongrand, du Corset invisible. Manifeste pour une nouvelle femme française, Albin-Michel.

. On se croirait dans la Bible: tu enfanteras dans la douleur! Pourquoi? Pour être plus proche de l'état de nature? Mais nous ne sommes pas des animaux!» En septembre dernier, un enfant est mort d'avoir été mis au monde à la maison par une doula.

La carrière comme un handicap
Le retour à l'âge de la pierre se paie au prix fort. Le plus souvent en quittant le monde du travail. «La pression sociale, psychologique et écologique est telle que l'on détériore l'implication des femmes au travail», peste Dominique Méda

Auteur du Temps des femmes. Pour un nouveau partage des rôles, Flammarion, et, avec Hélène Périvier, du Deuxième Age de l'émancipation: la société, les femmes et l'emploi, Le Seuil.

. La sociologue ne décolère pas depuis qu'elle a lu le rapport de Michèle Tabarot, députée UMP des Alpes-Maritimes, sur le droit de garde opposable. La parlementaire s'appuie sur des travaux anglo-saxons pour reprendre à son compte ridée controversée qu'«il est souhaitable, pour un bon développement, qu'un nourrisson reçoive des soins personnels à plein temps pendant au moins les six à douze premiers mois de sa vie. L'emploi maternel pouvant avoir des effets négatifs sur le développement cognitif de l'enfant, notamment lorsqu'il n'a pas atteint l'âge de 2 ou 3 ans». A force de culpabilisation, les mères finissent par intérioriser le fait que leur carrière est un handicap pour l'enfant, mais aussi que l'enfant est un handicap dans le déroulement de leur carrière. Et elles n'ont pas forcément tort puisque, à en croire Dominique Méda, si le taux d'emploi des hommes et des femmes sans enfant est le même, l'écart se creuse de 20 points dès qu'une femme devient mère! Que faire, alors? Continuer à travailler et rejoindre le camp des «mauvaises mères», ou quitter le monde de l'entreprise et se remettre de plein gré dans une situation de dépendance financière vis-à-vis du conjoint? Elles sont nombreuses à opter pour cette seconde voie.

«Je voulais être à la maison, j'ai préféré lâcher mon travail alors que je venais d'obtenir le job de ma vie», s'anime Abigail, 32 ans, ancienne psychologue clinicienne devenue une mère au foyer comblée. «Mes amies m'ont dit que j'étais folle, qu'étant donné le contexte économique je ne pourrais jamais revenir dans le monde du travail. Mais on ne peut pas être heureuse en s'accomplissant uniquement dans son boulot», sourit la jeune femme. Pour elle, ce retour à la maison répondait à une volonté de changer de vie. «Mais attention, pour la plupart des jeunes femmes, le fait de s'arrêter n'est pas un choix: c'est un arbitrage, corrige Dominique Méda. Les jeunes cadres bien rémunérées qui veulent retourner au foyer ne sont pas la majorité. Bien souvent, celles qui prennent cette décision sont les plus précaires, celles dont le salaire une fois amputé des frais de garde et de transport ne fait pas le poids face à l'allocation.» Au temps pour la superwoman qui retourne à la maison vivre pleinement son «féminisme écolo-biologique».

«Dans une récente étude, on a prouvé que, suri 000femmesquis'étaientarrêtées de travailler, la moitié avait des horaires atypiques», regrette Dominique Méda. Plus les revenus des mères sont modestes, plus elles gardent elles-mêmes leurs enfants. Elisabeth Badinter est d'ailleurs persuadée que «ce discours écologique n'aurait jamais rencontré un tel succès si les femmes n'avaient pas été déçues par le monde du travail». Elles occupent toujours en masse les emplois subalternes piètrement rémunérés et, dans ce contexte de crise économique et de précarisation extrême, sont les premières touchées. «D'où une terrible lassitude des jeunes femmes qui se sont peu à peu désengagées du monde professionnel pour surinvestir leur rôle de mère respectueuse de la nature et de l'environnement. Persuadées qu'elles ne trouveront pas d'épanouissement dans le monde du travail, ces femmes considèrent leur enfant comme leur chef-d'oeuvre ultime», s'attriste la philosophe.

Combattantes «vertes»
Et, pour ne pas vivre ce retour à la maison comme une régression, tout se passe comme si elles devaient le sublimer. Elles ne redeviennent pas de «simples» mères au foyer, elles sont aussi des combattantes «vertes» oeuvrant pour la survie de la planète, et vivant en parfaite harmonie avec leur féminité. «Ces femmes se réapproprient leurs corps et revendiquent leur maternité, affirme Flore Marquis-Diers, la présidente de la très réactionnaire Lèche League, association qui prône l'allaitement maternel. Elles veulent avoir des enfants pleinement. Fini le temps où l'on se contentait de les mettre au monde et de s'en occuper quelques semaines, puis basta. Elles ont envie de materner.» La morale écologique n'est d'ailleurs pas étrangère au retour en force de l'allaitement. Bien que la France reste un mauvais élève en termes de durée comme de population touchée, la proportion de femmes qui allaitent s'est considérablement accrue ces dix dernières années. «On est passé de 50% en 2000 à 64% aujourd'hui, et on espère atteindre les 70% en 2010!» se réjouit Flore Marquis-Diers. Une évolution légitimée par les plus hautes instances supranationales: en mai 2001, l'assemblée générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandait pour le bien- être de l'enfant «un allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de la vie», et soulignait que deux années étaient préférables. Le Programme national nutrition santé (PNNS) adoubé par la Société française de pédiatrie s'est fait l'écho de nombreuses études, pourtant sujettes à caution, sur l'éveil psychologique et intellectuel des enfants nourris au sein. Et, quand cette vulgate scientifique est diffusée et amplifiée sur des forums Internet, elle devient proprement terrifiante. Sur le blog Maternage.free, on est catégorique: «Les conséquences majeures du non-maternage se retrouvent tout au long de la vie avec des relations parents-enfants difficiles, une forte croissance du recours au soutien psychologique, l'augmentation des dépressions, des suicides et des comportements toxicomaniaques des adolescents et, plus généralement, l'accroissement de la violence de la société, dont les racines sont à chercher dans un développement bancal de la capacité d'aimer de nos enfants.» Bigre! Les femmes qui osent mettre leur bébé au biberon sacrifient donc en un seul geste la santé de leur enfant et l'équilibre de la société dans son ensemble...

Cela prêterait à sourire si, dans les maternités, l'allaitement n'était devenu la doxa. Lily, profession libérale, la trentaine, bien décidée à faire l'impasse pour recommencer à travailler au plus vite, s'est entendu répondre par la sage-femme: «Réfléchissez bien; quand on fait un enfant, c'est pour la vie. Vous verrez, un jour vous reviendrez de vos ambitions et de votre carriérisme, mais Usera trop tard.» Même son de cloche pour Sophie, qui a accouché dans une grande maternité parisienne et a très vite renoncé à allaiter. L'infirmière lui a assené: «Mais, madame, vous n'allez pas abandonner si facilement!Le lait industriel, c'est bon pour les petits veaux!» Difficile de résister à un discours aussi nuancé...

«Allaiter, c'est un acte fondamental, reconnaît Eliette Abécassis. Mais c'est aussi une aliénation totale qui, tout comme le dévouement exclusif à l'enfant, n'est absolument pas adaptée au monde moderne.» Pourtant, comment ne pas constater que les filles des soixante-huitardes, des jeunes femmes élevées au lait en poudre et qui jouaient à la poupée avec des biberons en plastique reviennent aujourd'hui massivement à l'allaitement et au maternage? «Elles n'ont pas envie du modèle qu'elles ont subi enfant», assène Flore Marquis-Diers, la pasionaria de la Lèche League, qui n'a pas de mots assez durs pour conspuer «ce féminisme non différencialiste d'une intelligentsia qui n'a jamais accepté de vivre sa féminité en tant que mère». Elles veulent «tuer leur mère», en somme, au sens psychanalytique, constate Elisabeth Badinter. «Nous rejetions le modèle «bobonne» à la maison. Nos filles qui ont besoin, elles aussi, de prendre leurs distances face au modèle maternel nous font à leur tour des reproches. «Tu as voulu ton indépendance, ta carrière, mais c'est moi qui ai trinqué, tu ne m'as pas assez donné. Tu m'as sacrifiée sur l'autel de ton indépendance. Je ne ferai pas avec mes enfants ce que tu as fait avec moi»», constate la philosophe.

Voilà comment les bobos filles de soixante-huitardes, en réaction contre leurs mères, les superwomen déçues et les laissées-pour-compte de l'économie ultralibérale se retrouvent dans le cocon familial 100% naturel. Sans s'interroger un seul instant sur le fait que ce sont elles, les femmes, et elles seules, qui portent ce militantisme écologiquement correct, ce «retour aux sources». Car, depuis l'âge des cavernes, il est au moins une chose qui n'a guère changé: même si elles ont acquis le droit de chasser le bison en entreprise, ce sont toujours les femmes qui lavent les peaux de bête et font le ménage dans la grotte! Elles accomplissent toujours en moyenne 65% du travail domestique

Source: Insee.

, et si pendant les trente dernières années ce chiffre abaissé, ce n'est qu'en très petite partie lié à la participation accrue des hommes, et essentiellement dû à l'évolution des progrès techniques dans nos modes de vie: lave-linge, couches jetables, plats surgelés, biberons... Bref, toutes ces petites choses que la morale écologique condamne. Tant que les tâches ménagères ne seront pas mieux réparties, le féminisme continuera à se dissoudre dans l'écologie - I.S.

MOI JE VOUS LE DIS : J'EN AI MARRE D'ÊTRE UNE APPROXIMATION !!!
                                               j'en ai marre que les journaliste se contente de généralités pour plaire au plus grand nombre  et de faire leur boulot à moitié : le travail d'une doula n'a jamais été de mettre un bébé au monde mais seulement d'accompagner ses parents à devenir des parents ( et ça peut etre parce que notre societé a oublié de le faire !!)
                                               je  suis fiere d'etre à la maison  et non je ne sens pas alienee de nourir encore ma fille a deux ans !!!
AU MOINS SI J'AI DES CHAINES CE SONT CELLES DE L'AMOUR ET NON  PAS CELLES QUI ME LIENT ET ME MAINTIENNENT  DANS CETTE SOCIETE DU PARAITRE ET DE LA CONSOMATION §§§

JE REFUSE DE CROIRE OU MEME DE PENSER QU'AGIR POUR NOUS ET NOTRE PLANETE C'EST REFUSER LE FEMINISME: pour moi etre feministe c'est permettre à chaque femme de trouver la place qu'elle se choisi et non pas de partager à cinquante cinquante des taches menageres que de toute facon il faut effectuer meme pour soi !!!

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Commentaires
E
Ayé me revoilà, j'ai tout lu, enfin...<br /> Ah l'image qu'elle véhicule de l'allaitement : "un dévouement total" style t'es une vache à lait et rien que ça si tu allaites ? Et "qui n'a plus sa place dans le monde moderne" ?? C'est qui cette c**** ?? Elle a pas du allaiter celle là... elle en connaitrait sinon le plaisir, la sérénité... Nourrir son enfant avec ce qu'on sait être le mieux pour lui.. Lui apporter toute la nourriture physiologique ET affective dont il a besoin, car c'est cela aussi qu'allaiter permet... Oui se dévouer à son enfant, mais les premières années un enfant est totalement dépendant et a BESOIN de sa maman... C'est le contraire qui est anormal... cela ne fait pas de nous, parce que nous y répondons, à leur besoin, des sous femmes, des bobonnes comme dit cette cruche ! Et le "enfanter dans la douleur" !! Hallucinant : tu décides d'accoucher à la maison ou naturellement et c'est enfanter dans la douleur !!!! Déjà accoucher ne fait pas plus mal à la maison qu'à l'hosto ! ça peut même faire moins mal car on sait que la douleur et un accouchement difficile est souvent intimement lié au stress... et on stress plus à l'hosto que chez soit... Et, beaucoup de mes copines ou de femmes de ma famille ont eu cette fameuse péridurale... et elles l'ont bien regretté pour la plus part : pas mal de conséquences négatives... et elles ont douillées !! Et moi, pas de péridurale : et un accouchement de rêve !! J'étais prête à réaccoucher de suite... Pourquoi associer "naturel" avec "douleur" ??? <br /> Et le "bobonne" à la maison qui se tape tout. Et bien n'en déplaise à cette dame : mon homme en fait autant que moi, parfois plus même ! La 1ere année d'Eva, il a pris en main toute la logistique de la maison, pour me laisser me reposer et vivre ce que je voulais vivre avec ma louloute. Il a aussi pris le temps de vivre sa vie de papa, et de mari et d'homme... Oui il fait les courses, la bouffe, parfois la vaisselle, le ménage. non y a pas de règle, ni d'emploi du temps, ni de liste "à toi de faire" "à moi de faire", c'est au jour le jour, fonction des disponibilité de chacun et des envies de chacuns. <br /> <br /> Elle doit être très frustrée et avoir une vie très pauvre cette journaliste... Je la plains, elle passe à côté de beaucoup. Pas nous !
E
Et bien je n'ai pas tout lu car ... dès le début j'ai fais des bonds !!! de colère et de "elle a rien compris cette conne... " Certainement une frustrée qui ne vit pas ses envies.... <br /> "l'obligation d'allaiter"... pauvre tâche,comme si une mère allaitait par "obligation"....... Désolée je suis furax !! ça m'énerve de lire des inepties pareilles...<br /> Et vi tout comme toi, les seules chainent que j'ai sont celles de l'Amour, et merde ! Et je ne me sens pas "relégué" à la maison, j'y suis par choix, parce que je préfère un milliard de fois être avec les miens, à regarder, entendre, toucher, parler avec ma puce que d'être au boulot 8 heure par jour pour quoi ?? des thunes !!! A la bonne blague : des thunes !! Rien que cela !!! Elle et les bons penseurs comme cette dame, et NOUS, ne sommes vraiment pas du même monde, sur la même planète.. ou si justement peut être malheureusement !
A
Je l'avais lu à l'époque ... et oui on a Marianne à la maison (mais plus pour longtemps !) <br /> <br /> Et OUI JE SUIS UNE FEMME DES CAVERNES ET J'ASSUME !!!! (et même pour être franche j'aime ca et cela me donne du plaisir de faire pleins de choses avec mes petites mains et d'entendre mes filles me dire Maman ton gateau il est trop bon !!!!)
M
moi je suis une "jeune mamie" du moins c'est comme cela que je me considére j'ai deux petits fils 3 ans et 3 mois ma belle fille qui voulais allaiter n'a pas pu le faire elle en était désolée mais il vaut mieux une maman fraiche et dispose qu'une maman qui s'obstine au detriment du bien être de chacun<br /> jules qui à bientôt 3 ans préfére les purées toutes prêtes au bonne purée que sa mamie lui prépare comme quoi!!!!<br /> le principal est que tout le monde soit content en respectant bien entendu notre chère planéte<br /> il faut arréter de culpabiliser à force d'essayer d'être parfaite la vie nous donne les moyens d'être plus disponible profitons en <br /> personne n'a la recette idéale à chacune d'entre nous de faire sa mixture afin de vivre le mieux possible et selon ses attentes<br /> bisous mamilyne
F
Je pense que c'est aux femmes de faire leur chois<br /> j'ai eu la chance d'élever mes enfants jeune de retravailler par obligation je ne regrette rien du temps passer à la maison, je n'ai pas allaité pour cause d eproblèmes de santé bénin mais aille des creuvasses aux deux seins. et je fais mon possible côté écolo composte vaporetto au lieu d eproduits toxique, poubelles triés vétements maison si je peux, mini jardin et souvent bio sur le marché ou en grande surface sacs papiers ou maison, bref je ne suis pas esclave de juste moi...bon j'attends la voiture électrique grand public...dans 5 ou 6ans...si j'ai assez d'argent hummm
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